Tout est dans le détail.
Quand j'ai appris la semaine dernière que jeudi 19 mars, les enfants de l'école d'Adélaïde allaient fêter carnaval, je me suis sentie très très mal : pas de déguisement.
On allait pas ressortir le costume de Franklin la tortue qui avait fait fureur l'année dernière, ça aurait vraiment eu un air de réchauffé.
J'allais pas acheter un truc à 8 euros qui ressemblerait à rien, ni un à 50 euros, certes magnifique, mais qu'elle ne porterait que quelques heures.
Quant à en faire un moi-même, même pas la peine d'y penser, j'avance comme un escargot (invalide) dans mes ouvrages pour l'instant.
Donc, que faire ?
Réfléchir, encore faut-il y arriver avec 2 neurones qui ne fonctionnent pas toujours en synchro. Mais pourtant, j'ai eu un flash, un souvenir : quand je travaillais à Paris, un étudiant indonésien gardait William à la maison et il m'avait apporter de son pays un costume traditionnel pour William. Voilà qui pourrait faire l'affaire, mais où est donc rangé le dit costume ? Pas revu depuis le déménagement en 2004 ... Mais miracle, je l'ai retrouvé au grenier, dans un carton de vêtements. Pile la bonne taille pour Adé. Manquait juste un petit truc pour faire original. Un badge ! comme portaient les membres des délégations officielles qui descendaient dans l'hôtel où je travaillais à Paris.
Et voilà mon Adélaïde, super originale si on la compare aux 25 princesses et 11 spiderman (j'ai compté) qu'on a pû voir au cours de cette fête sympatique.